Bon matin
Eh! Oui! Il ne reste que 9 jours et des poussières...
Ce matin , en fumant ma (maudite) cigarette sur le patio, je pensais
à mon voyage à la Baie-James...
Ce qui m'a ramené à 33 ans passés, en 1977, alors que je travaillais à la Baie-James, à Caniapiscau, j'étais jeune à ce moment là. Il n'y avait pas de chemin qui se rendait là l'été mais l'hiver SDBJ faisait des ponts de glace et un chemin d'hiver pour monter le matériel lourd, équipements, roulottes de campement et autres.
J'y ai travaillé 12 mois, des *run * de 60 jours avec 8 jours de congé entre chaque *run*. le temps était long, on y travaillait 11 heures par jour, 7 jours/semaine...Dans des conditions intennables, sans télévision, ni radio, le * montréal matin* ( journal du temps) entrait par avion, parfois avec 5 ou 6 jours de retard tout comme le lait et autres denrées périssables, au gré de la brume et des mauvaises conditions atmosphérique...
Le fuel entrait par avion (hercule) jour et nuit, et le campement, au début, des * bunkhouse*, ou s'entassait 1200 hommes, était pratiquement sur le tarmac de l'aéroport, cela va sans dire que la tranquilité qui m'attirre maintenant en haut n'existait pas à ce moment là...
L'an dernier, lors de ma dernière expédition au réservoir Caniapiscau, j'en ai pleuré une *shot* lorsque j'ai revu cet endroit, beaucoup de mauvais souvenirs d'ennuis et d'isolements subi en 1977-1978.
En 1978, je m'étais bien promis de ne plus jamais y remettre les pieds, c'est drole, j'y vais maintenant depuis 1997 pour la pêche pour 10 a 12 jours à chaque année et cette année je vais aller y faire l'équivalent d'une *run* soit 8 semaines.
Ne faut il jamais dire JAMAIS...
Que de souvenirs ce matin...Que de souvenirs...
Aujourd'hui j'ai un rendez-vous chez mon médecin à Gracefield, j'en profiterais pour aller chez Yvon, qui demeure tout près, pour aller chercher l'autre gros réservoir à essence, ce qui devrait nous permettre d'éviter de transporter quelques quinzaines de bidons de 25 litres, donc plus d'espaces dans la boite du camion Beige, et Dieu sait que nous en avons besoin d'espace...
Non, définitivenment, ce voyage ne ressemble en rien de ce que c'était d'aller s'enterrer vivant à la Baie-James en 1977.
Ce sera sûrement un bon moyen de faire la paix avec ses mauvais souvenirs de 1977.
Définitivement, mon humeur présente ne ressemble en rien à celle que j'avais avant chaque départ pour y travailler en 1977...
Bon je retourne aux préparatifs...
Bon matin
Richard
mardi 25 mai 2010
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